mercredi 27 novembre 2013

Qui était Lesur ?

hebergeur image
 
Vous le savez, j'ai toujours été amoureux de la place Lesur avec son kiosque à musique, notre collège, sa salle des fêtes et son gymnase...
Je me suis demandé souvent qui était ce Lesur qui avait donné son nom à notre place....certes, à Guise on parle de Camille Desmoulins...mais Lesur, qui était il...?
J'étais jeune à Guise, et le football occupait toutes mes pensées et mes loisirs...Lesur n'était qu'une place...mais en vieillissant je me suis dit qu'il me fallait connaitre cette personne...
J'ai trouvé ...
 
Charles-Louis Lesur né à Guise le 24 août 1770 et mort à Paris le 1er octobre 1849, est un publiciste français.
Il est donc né à Guise comme Camille Desmoulins ...ils ont participé à la révolution française à Paris ...Ils étaient tout deux de Guise. Lesur n'avait que 19 ans lorsque le révolution éclate...Il vint à Paris au commencement de la Révolution française et embrassa la carrière des armes.... mais son goût pour les lettres le ramena dans la capitale, et il composa quelques pièces de théâtre, notamment la Veuve du républicain, ou le Calomniateur, comédie en trois actes et en vers, Paris, in-8° ; l'Apothéose de Beaurepaire, pièce en un acte et en vers, 1792 ...il a mis deux mois pour écrire cette œuvre !!!
Dès lors, il lutta avec ses armes...sa poésie et son talent...
Vous voyez, Guise est riche en hommes célèbres...
Je suis content d'avoir enfin percé le mystère de la place Lesur....qu'il était beau son kiosque à musique...mon frère le musicien y a joué avec Enevlys...j'y étais !!!
Merci Monsieur Lesur....je vous connais désormais....


dimanche 24 novembre 2013

Poursuivi par le cirque

Il me faut du courage, cet article je l'ai écrit et je l'ai effacé par erreur comme plusieurs autres...je dois recommencer tout mon travail! trop dur !!!
J'ai toujours aimé le cirque...depuis tout petit à Villers Cotterêts quand j'allais voir le cirque Pinder dans le parc du château...A Guise, le cirque s'installait place Lesur...et nous étions aux premiers rangs pour voir le chapiteau se monter... mon père bénéficiait de places à prix réduits... dont nous profitions...assis sur les bancs du haut ....
Partout où je suis passé j'ai essayé d'aller au cirque quand il passait dans la ville... Et j'y rencontrait des personnages célèbres. A Villers, j'y avais vu chanter Gloria Lasso...mais ce qui m'a le plus impressionné, c'est le cirque Amar quand il était venu à Belfort...il se produisait sur la grande place Robespierre non loin du quartier Hatry où je travaillais...
Ce soir là j'avais pris place au bord de la piste dans un excellent fauteuil...nous avions vu "l'homme canon" IMPRESSIONNANT !!! mais le meilleur était à venir....
Nous attendions les clowns ...c'étaient Annie Fratellini et Pierre Etaix...dans leur numéro, Annie devait rendre jaloux Pierre...et pour se faire, elle s'est servie de moi...elle est venu m'embrasser gentiment me disant dans un souffle "laissez vous faire"...et la suite fut très drôle....Avant de quitter la piste, Annie m'adressa de loin un clin d'œil....elle est venue me voir à la fin du spectacle pour me remercier de ma participation....
J'ai encore en mémoire la bise d'Annie...
Je suis poursuivi par le cirque...j'ai créé un blog Cirque que je vous propose....

http://laplusgrandepistedecirquedumonde.blogspot.com/

Venez m'y voir....j'y ai mis Annie ...mais il vous faudra la trouver.....

vendredi 22 novembre 2013

Le Familistère meurtri durant la Grande Guerre

Le Familistère profite d’un spectacle autour de la Grande Guerre pour rappeler combien le site a été profondément meurtri pendant cette période. Une visite commentée détaillera les grands moments vécus sur place entre 1914 et 1918. Bombardements, pillages et réquisitions des lieux.
L'histoire du Familistère ne s'arrête jamais. Après les premières belles années de cette aventure fouriériste, tout bascule le 28 avril 1914.  La ville est alors aux mains de l'ennemi. « La destruction de l'aile gauche et la libération des lieux ont été des moments marquants », commente Jérôme Caron, médiateur des publics du Familistère. Il évoque alors les événements tragiques de ce premier épisode douloureux du site. Les bombardements mettent fin à cette part de rêve. L'ennemi a envahi les lieux.
Le théâtre est réquisitionné pour en faire une prison. L'ironie de l'histoire veut que le site devienne une prison pour les Français au début de la guerre et pour l'ennemi Allemand à la fin de la guerre.
La particularité des lieux c'est qu'ils sont résolument tournés vers l'avenir en mettant un point d'honneur à défendre le riche passé basé sur l'utopie.
La première guerre laisse des traces indélébiles qui suscitent à chaque visite l'intérêt du touriste, les questions qui sont souvent posées lors des visites tournent autour des lieux et de cette douloureuse période. Lors de la célèbre bataille de Guise d'août 1914, une quarantaine d'obus sont lâchés sur l'usine et le Familistère. L'aile gauche est fortement endommagée, non par les bombardements mais par un incendie criminel. Selon des témoins de l'époque cet acte aurait été décidé après que des civils aient tiré sur des Allemands.
Un circuit chronologique et thématique
Samedi, en prémices du spectacle, un guide commentera les événements sur le site, « c'est un circuit chronologique et thématique, lance Jérôme Caron. Nous allons partir du pavillon central et imaginer les lieux transformés en hôpital. » La visite permettra de se projeter un siècle en arrière au pied d'un théâtre barricadé par de longs fils de barbelés. Si le théâtre a été réquisitionné, les habitations aussi.
L'usine qui atteint son apogée de production en 1931 a pourtant bien failli disparaître durant la première guerre.
La destruction la plus marquante est sans doute celle de l'aile gauche survenue au tout début de la guerre. Le bâtiment sera reconstruit une dizaine d'années plus tard dans un style différent tenant compte sans doute des progrès de l'époque et des erreurs du passé.

L'esprit Godin perdure
Les Allemands ne s'occupent pas de l'usine jusqu'en 1917, date à laquelle le site est réquisitionné, les machines détruites avec l'ouverture d'une usine similaire en banlieue de Valenciennes et le guide de préciser, « la production de l'usine est toujours restée comme au départ. À aucun moment elle n'a produit pour l'armée. »
Durant cette période, le Familistère s'éclaircit sérieusement. Deux cents hommes sont appelés sous les drapeaux. Malgré les nombreuses difficultés, l'esprit Godiniste veille toujours sur ses Familistèriens qui, la plupart, ont déserté les lieux. On continue à célébrer le 1er mai même sans être sur place. Les exilés font plus loin dans l'idée avec une réelle volonté de créer de nouveau un Familistère sur Paris pour que l'utopie perdure. Une idée qui restera uniquement dans les esprits de chacun des fervents défenseurs de M. Godin.
Plus tard, à la libération de la ville en 1918, il ne reste que deux cents Familistèriens. Cette fin de guerre terrassera aussi le site familistèrien avec le Pouponnat détruit et un jardin d'agrément fortement endommagé......... lire la suite sur ce lien .......  http://www.aisnenouvelle.fr/article/departement/le-familistere-meurtri-durant-la-grande-guerre
 

 
Soirée spectacle Le cabaret de la Grande Guerre
La compagnie du Volcan bleu présente, samedi 23 novembre à 20 h 30, le spectacle Le cabaret de la Grande Guerre.
Au soir du 31 décembre 1917, les soldats du 106e régiment de chasseurs à pied créent un cabaret de fortune non loin de la ligne de front pour fêter, malgré tout, la nouvelle année.
Ils s’improvisent comédiens, chanteurs, marionnettistes, alternant sketchs, chansons, théâtre et guignol.
Des numéros maladroits, drolatiques, révoltés ou émouvants, mais toujours empreints d’un violent désir de vivre.

Une soirée thématique
18 h 15 – 19 h 30 : visite guidée, « la cour du pavillon central transformée en hôpital de fortune, la statue de Godin déboulonnée, des prisonniers barricadés dans le théâtre, l’aile gauche et la nourricerie détruites… En plus des dommages qu’elle cause, la Première Guerre mondiale produit au Familistère de puissantes images qui marquent les esprits jusqu’à aujourd’hui. »
La visite guidée est complète et, dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre en 2014, elle sera de nouveau à l’ordre du jour.
20 h 30 : spectacle

Pour le spectacle réservations au 03-23-61-89-33 ou theatre@familistere.com ou directement sur site.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/departement/le-familistere-meurtri-durant-la-grande-guerre

Sainte Cécile

Aujourd'hui, Sainte Cécile....
Ce petit mot pour fêter un anniversaire...pour fêter une rencontre....
Il faisait froid...nous nous sommes réchauffés...
Nous avons eu chaud...
Des souvenirs qui ne s'oublient pas ....
Et ça s'est passé à Guise à la Sainte Cécile....
Elle lira peut être ce petit article et se rappellera ....
Bonne fête de la sainte Cécile à tous...je vous la souhaite aussi bonne que celle que j'avais passée un soir à Guise..........

dimanche 17 novembre 2013

Naissance

Très bonne nouvelle !!!
Marie ( Marie des Coutures http://guisefrancis.blogspot.com/2013/09/marie-des-coutures.html)
vient d'être pour la première fois grand mère d'un petit Paul de 3kg150 hier soir !
Félicitations aux parents et bien entendu à Marie qui est super heureuse !
J'adore recevoir des nouvelles comme celles ci !
Qui aurait cru dans les années 60 que Marie Jacqueline m'écrirait aujourd'hui pour m'annoncer le naissance de son petit fils et m'exprimer son bonheur....
On se met à sa place
Bonne chance à Paul et surtout qu'il soit aussi super que sa grand mère !!!

mardi 12 novembre 2013

"Pause café"

Mon esprit vagabonde toujours autour de Guise...l'adolescence est une période de la vie dont nous nous souvenons toute notre vie...j'entends encore nos rires dans la maison de l'usine à gaz...les petits (le basketteur et le musicien) s'amusaient à faire crier leur soeur...je laissais les trois "s'amuser"...
Ma soeur aimait beaucoup ses frères et ils lui rendaient bien...c'était un exemple à suivre dans le sérieux qu'elle mettait dans ses études...
C'était chaque mois un bonheur quand elle ramenait son carnet de notes...moi, dans le coin de mon esprit, je me faisais tout petit, car mes résultats étaient loin de valoir les siens ! J'étais heureux pour elle car elle méritait ses notes au vu de ce qu'elle travaillait à la maison. Il fallait simplement qu'on ne fasse pas de comparaisons car là j'étais mal !
Elle a toujours bien travaillé et elle a réussi. 
J'ai été militaire. C'était  un voeux de jeunesse. Elle a continué ses études, le bac puis 4 années après le bac pour être assistante sociale à l'éducation nationale...un beau métier, un métier à vocation comme le mien.
Cet été elle a pris une retraite bien méritée...ce doit être dur de s'occuper des autres en permanence et de ne pas perdre de vue sa famille ... Quand je l'évoque je pense à "pause café" Véronique Jannot dans le feuilleton titre... chaque fois que je vois cette actrice je pense à ma soeur.
Vous savez donc beaucoup de chose de notre petite famille de l'usine à gaz du boulevard Péquereau...La maison que nous habitions est vide aujourd'hui d'après les renseignements que j'ai...mais dans mon coeur elle est toujours habitée par notre mémoire, par nos souvenirs...j'y vois le musicien espiègle faire courir sa grande soeur...je vois le baketteur que ne s'en laisse pas compter...je vois mon père et ma mère regarder leurs enfants jouer ...c'est beau les souvenirs...
Alors quand vous passerez devant l'usine à gaz, n'oubliez pas de regarder si vous ne voyez pas un musicien et un basketteur faire courir une assistant sociale !!!

jeudi 7 novembre 2013

Secrets de famille

C'est beau une petite famille ...le père...la mère et les quatre enfants...une fille et trois garçons...
Nous avons été bien élevés...notre mère était toujours disponible aux moments importants de la vie quotidienne comme aux grands moments de notre vie. Les tâches étaient réparties. Chacun connaissait les siennes et savait aussi où étaient les limites... 
J'ai des petites anecdotes à raconter sur notre petite vie de famille ...je ne pense pas raconter de secrets...de famille...
Quand je dis les tâches, c'est bien de cela qu'il s'agissait car nous voulions aider nos parents. Je ne me souviens plus de celles de mes petits frères, mais je je me souviens d'une des miennes ...la vaisselle du soir avec ma soeur...un poème...ça se terminait parfois par un coup de poêle à frire sur la tête...pour rire... ça ne lui faisait pas mal...je dosais... On en parle encore en riant...ça se passait dans la petite maison de l'usine à gaz boulevard Péquereau...
Une autre anecdote à raconter...j'espère que je ne me tromperais pas...après tant d'années...
Ma soeur, allant à l'école place Lesur, elle était chargée d'accompagner par la même occasion mon petit frère à la maternelle...
Un jour, le petit frère arrivé sur la place face à l'école a refusé d'entrer...ma soeur fut partagée entre deux sentiments, son retard en classe et le petit  frère dehors...elle lui a donc dit qu'elle le laissait sur la place tout seul, pensant que le gamin irait de lui même dans son école...elle est partie à l'école des filles. Arrivée en classe, elle a pris conscience que peut être son frère était tout seul sur la place Lesur pour affronter d'énormes dangers...elle se mis à pleurer et expliqua la situation à sa maitresse. L'institutrice la laissa sortir pour aller voir si le petit était bien à la maternelle...il y était !!! malin le petit capricieux avait été très heureux de faire peur à sa grande soeur...
Mettez vous à la place d'une grande soeur qui perd son petit frère!!! un drame ...!!!
J'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir raconté cette petite histoire...Au fait c'était quel frère ? le basketteur ou le musicien ?

samedi 2 novembre 2013

Une pensée

Aujourd'hui, c'est la fête des morts...triste fête...mais pensons à nos guisards décédés...
Je ne les nommerais pas ....à part un...
Le premier d'entre eux est mon père, Roger, comme on l'appelait le directeur de l'usine à gaz.... une grosse pensée à lui... papa si tu me lis de la haut ...tu sais que je pense à toi....
A tous les guisards qui ne sont plus...mes amis(es), mes professeurs et les personnes que j'ai côtoyé dans notre belle ville...une grosse pensée... vous n'êtes pas oubliés...